Tu es un ancien si tu as joué à ces jeux…

Nostalgie quand tu nous tient…

⚠️ TW : Cet article mentionne des thèmes sensibles (troubles alimentaires, chirurgie esthétique, suicide…)

J’ai toujours été une personne créative.
Avec une feuille et des ciseaux, je pouvais fabriquer un jeu sur mesure.
Mon préféré ? La poupée en papier. (Oui, tu as bien lu !)

Les poupées en papier

Un jour où mon maître en CM2 était absent, alors que mes camarades de classe s’agitaient, j’ai eu une idée : fabriquer une poupée en papier.
Étant nulle en jeux de société, j’ai voulu créer mon propre jeu.
Une poupée en papier et toute sa garde-robe.
Gratuit et accessible à tous, je pouvais lui créer autant de tenues que je voulais, en m’inspirant de celles que je voyais passer à la télé. Ça me rend nostalgique là ! 

Inspiration Code Lisa

On recevait beaucoup de revues à la maison par voie postale : Blanche Porte, 3 Suisses, La Redoute…pour ne citer que celles-là. En les voyant s’entasser sur la table basse,
j’ai commencé à découper les mannequins qui me plaisaient.
Je les choisissais selon leur attitude. Ensuite, je leur attribuais des rôles : gentils, vilains…
J’organisais des fêtes et des événements. J’inventais des scénarios pour pimenter mes parties.

D’où m’est venue l’idée ?
De Code Lisa, une série culte des années 90 qui raconte comment deux ados que tout oppose créent la femme parfaite à partir d’une photographie et d’un ordinateur : Lisa.
Peut-être que moi aussi, je rêvais secrètement que Lisa devienne mon ange gardien ?

Oh my Dollz

Plus tard, j’ai découvert les jeux d’habillage en ligne.
Je me souviens de cette camarade de classe qui barrait d’étranges pseudonymes sur une feuille chaque fois qu’on allait au CDI. Intriguée, j’ai voulu savoir ce qu’elle faisait.
C’est là que j’ai découvert le jeu Oh my Dollz.

Le but ?
Créer une Dollz, l’habiller, lui trouver un job, un mec, une vie entière en ligne – un peu comme mes poupées en papier.
Le jeu en lui-même avait tout pour séduire les Fashionistas.
Mais le système de vote était trop chronophage. Il fallait voter tous les jours pour monter dans les stats.
Alors oui, je m’y suis fait une petite réputation, j’ai fait de belles rencontres.
Mais plus le jeu évoluait, plus il devenait cher.
Il fallait sortir sa carte bleue pour débloquer de nouvelles pièces, renouveler la garde-robe de sa Dollz, alors j’ai simplement laissé tomber.

Ma bimbo

Contrairement à Oh my Dollz, Ma bimbo me paraissait moins contraignant.
Sauf que je détestais le design et la silhouette surréaliste de la bimbo. 
En plus, il fallait se connecter tous les jours pour qu’elle reste en vie…(pour de vrai).
Des thèmes sensibles comme la chirurgie esthétique, l’anorexie et le suicide – y étaient abordés.
(Un peu extrême vu le public visé…).

En créant ma Bimbo, je n’avais pas conscience des troubles que ce jeu pouvait engendrer. Comme l’idée qu’il ne fallait surtout pas dépasser les 59 kilos pour ne pas tomber malade. Certes, l’univers était captivant et novateur : les quêtes, le style, les sugar daddies….mais ce jeu n’était pas un jeu à mettre entre toutes les mains.

Kim Kardashian Hollywood

Même si on ne les aime pas, on ne peut pas nier l’influence des Kardashian dans les secteurs de la mode et de la beauté. Elles ont popularisé le contouring, démocratisé le BBL, “valorisé” les formes généreuses.
Et si j’en parle, c’est parce que j’ai joué à Kim Kardashian Hollywood.
Probablement l’un des rares jeux mobiles auquel j’ai aimé jouer.

On incarnait une star en devenir, coachée par Kim elle-même.
Au programme : photoshoots, dates, apparitions télé et sur le tapis rouge.
Tout tournait autour de l’image et la réputation.
Mais j’ai vite décroché à cause du système d’énergie un peu comme Amour Sucré.
Plus on progressait, plus il fallait en dépenser.
Un supplice quand on ne veut pas payer.
Mais Kim Kardashian Hollywood restait un bon jeu, dans l’ensemble. 

Et toi, c’était quoi ton jeu préféré ? Celui qui t’a donné envie de rêver, créer, t’exprimer ?