Je suis redevenue basique
J’ai longtemps cru qu’il fallait un style extravagant pour être crédible dans la mode.
Comme Fallon Carrington , Carrie Bradshaw ou Fran Fine.
Ultra coloré. Maximaliste. Avant-gardiste.
J’ai longtemps cru qu’il fallait un style extravagant pour être crédible dans la mode.
Comme Fallon Carrington , Carrie Bradshaw ou Fran Fine.
Ultra coloré. Maximaliste. Avant-gardiste.
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J’avais le sentiment de n’avoir pas atteint le niveau que j’espérais.
Un véritable supplice pour une perfectionniste comme moi.
Quand j’ai repris les coachings en 2022, ce sentiment a empiré.
Je me suis demandée comment je pouvais aider d’autres femmes à trouver leur style…
Alors que je n’y arrivais pas moi-même ? J’en parle plus en détail dans : Je dissocie.
Je voyais mes clientes progresser. Tandis que moi, je doutais.
Je trouvais mon style trop basique. Et je m’en voulais pour ça.
Je m’étais coupée de ma féminité en vivant dans le déni.
Redevenir banale dans un milieu aussi pointu que la mode sonnait pour moi comme un échec.
Toutes ces années à travailler sur moi avaient été balayées par le vent.
Je ne l’acceptais pas.

Pour sauver les apparences, j’ai adopté un style camouflage.
Jean et T-shirt noir, gros manteau pour cacher mes formes. (Cf : Mon corps n’est pas instagrammable).
Je me sentais à la traîne. Dépassée.
Jusqu’à oublier l’essentiel : me comparer ne me mènerait nulle part.
Ces femmes que j’admirais n’avaient pas mon vécu.
Hormis notre présence sur les réseaux sociaux, nous n’avions rien en commun.
Alors, j’ai changé mes priorités, j’ai travaillé sur mon mental avant de m’intéresser à mon image. Je me suis intéressée au développement personnel.
J’ai réappris à penser autrement.
Ce n’est pas toujours facile, mais je n’y serais pas arrivée sans mes amis et ma psy.
Il m’arrive encore de rechuter. J’ai mis du temps à l’accepter, jusqu’à ce que je comprenne que ça faisait partie du processus de guérison.
Aujourd’hui, j’ai compris que la mode n’exige pas d’être maximaliste pour exister.
Laura Jade Stones, Monikh et Axelle en sont la preuve.
Leur simplicité n’enlève rien à leur grâce naturelle.
Et c’est ce message que je veux faire passer ici.
Le style, c’est avant tout une question d’identité. De personnalité.
Il n’a pas de définition propre.
Et c’est OK.
Dernièrement, je suis tombée des TikTokeuses qui montraient la régression de leur style.
Je dirai plus qu’elles se sont réalignées.
Comme moi, elles ont quitté les paillettes pour des pulls douillets.
Les mauvaises langues parleront de glow down et de perte d’aura.
Moi j’affirme que la simplicité a sa place dans la mode.
Le minimalisme des années 90 le prouve largement.
Mon style a évolué, comme moi. Je reste simple. J’accessoirise.
J’ai arrêté de me comparer le jour où j’ai compris que j’avais ma place moi aussi.
C’est pareil pour toi, même si tu en doutes.
La mode n’est pas une compétition, mais une invitation à rester fidèle à nous-mêmes, envers et contre tout.
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